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Brain overload
31 août 2007

Création de Brain-Overload

Bonjour à tous (c'est à dire, probablement à personne en fait).
Ce blog, intitulié Brain-Overload faute d'une meilleure idée, a pour but de discuter sexualité. Oh, il ne s'agit pas de discuter kâma-sûtra, nouvelles pratiques et autres thèmes abordés par un million de sites web et magasines. Non, la problèmatique est plutôt la libération sexuelle.
Qu'il soit dit tout de suite : je ne suis pas historien ni expert et rien ne me donne autorité pour disserter en la matière.
Néanmoins, au cours de ma brêve existence (25 ans), j'ai toujours vécu avec l'idée que depuis Mai 68 ou autre date symbolique, la sexualité était libérée pour de bon, le sexe n'était plus un tabou, et que tout allait pour le mieux.

Ah vraiment ? ...

Imaginons deux personnes A et B. A est hétérosexuelle, fidéle, et ses fantasmes ou pratiques sont des pratiques très répandues. B est bisexuelle et polyamoureuse (qui aime plusieurs personnes en même temps). Le constat s'impose : A vit dans un univers stimulant, où ses pratiques et ses préférences sont débattues et discutées dans tous les médias et beaucoup de cercles d'amis. A n'a pas à se justifier, car la libération sexuelle est passé par là. Peut-on en dire autant de B ?  Certainement pas.

Il semblerait que la société d'aujourd'hui est simple à vivre pour ceux qui ont la chance d'être "dans la moyenne", mais bien plus compliquée pour les autres. Les gays doivent faire un coming-out, les hétéros non. Et allez expliquer à votre grand-mère que vous êtes en ménage à trois, où à votre petite copine que vous désirez regarder des pornos bisexuels avec elle... Pas toujours simple n'est-ce pas ? Il s'agit là de cas minoritaires ? Oui, mais le seraient-ils autant s'ils étaient vraiment aussi facile à vivre que le reste ?

Voilà le but de ce blog, discuter de tous les freins de notre époque à une vie et une sexualité épanouie...

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Commentaires
M
D'après ce que j'ai pu constater autour de moi, d'une façon générale on a surtout tendance à se focaliser sur le contact physique entre les "amants": s'il n'y a pas eu de contact à proprement parler (du baiser à la pénétration selon les personnes interrogées), il n'y a pas eu tromperie. Conclusion: coool!! :-D<br /> <br /> Non, blague à part, une chose est sûre pour moi: du moment qu'il y eu plaisir, même intellectuel, de la part de l'un des deux partenaires, on est dans le domaine de l'érotisme: quand on fantasme sur Angelina Jolie, Monica Bellucci ou Brad Pitt, c'est de l'érotisme; quand on se fait interviewer sur sa vie sexuelle par quelqu'un qui se servira de sa video pour se donner du plaisir, on est dans l'érotisme. Mais il n'y a pas trahison en soi. Par contre, ça devient trahison si notre partenaire habituel n'est pas au courant, car là il y a ambiguité manifeste. <br /> En gros, personne n'empêche qui que ce soit d'avoir des fantasmes ou d'éprouver de l'excitation en dehors du coït (mon Dieu que ce mot est moche!) avec son ou sa partenaire; mais il est très important que celui ou celle-ci soit tenu(e) au courant de l'existence de ce monde imaginaire, sinon il n'y a pas transparence. Ne pas en parler, c'est faire plus grand cas de notre monde imaginaire érotique que de notre partenaire, donc cela équivaut à vouloir remplacer notre partenaire par notre monde imaginaire. C'est sans conséquence s'il s'agit d'une aventure d'un soir, mais plus grave s'il s'agit d'une relation à plus ou moins longue durée.<br /> On me dira: "Mais avec un tel raisonnement, on pourrait coucher avec quelqu'un sans que ce soit considéré comme de l'infidélité!"... Eh bien...Oui! :-) <br /> <br /> Bonne continuation pour ce site très intéressant.
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