Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Brain overload
11 septembre 2007

L'orientation sexuelle : des obstacles persistent

Je suis depuis plus de deux ans avec B. Il y a presque deux ans donc, j'appelai mes parents pour le dire que je comptais leur présenter cette personne qui m'est chère un de ces week-end. Extrait de conversation :
- Moi : Oh, au fait, je ne suis plus célibataire depuis quelques temps...
- Ma mère : Ah oui, c'est bien ! C'est une fille ou un garçon ?
Sur ce coup là, j'aurais aimé pouvoir prêter mes parents à tous ceux qui sont rejetés par leur famille si leur orientation sexuelle ne leur convient pas...

J'ai l'intime conviction que les choses devraient toujours se passer comme cela ; quelque soit l'âge et le passé d'une personne, on ne devrait jamais lui supposer une orientation précise. Il devrait paraître complètement naturel pour quiconque de se voir présenter une fille ou un garçon. Hélas, la régle générale aujourd'hui, même dans les milieux ouverts, est plutôt de classer définitivement les gens dans une des deux catégories : homo ou hétéro. Et c'est aux homos de faire tout le boulot, c'est à dire un coming-out.

Je pense aux moins à deux choses qui peuvent se faire simplement pour essayer de faire bouger les choses dans le bon sens :
1/ S'efforcer de ne pas avoir une idée à priori de l'orientation sexuelle de quelqu'un. Même aux plus jeunes, quand on leur demande s'ils ont quelqu'un de spécial, préciser "amoureux ou amoureuse". Aux plus vieux, ou aux personnes que l'on connaît mieux, bien laisser entendre dans la conversation qu'on considère un changement d'orientation comme toujours possible et finalement assez banal.
2/ Préférer le pacs au mariage, car il est ouvert à tous ; mettre "pacsé" sur son CV pour qu'un futur employeur ne sache pas à priori ce qu'on est, et aussi par solidarité avec tous ceux qui seront discriminés parce qu'ils auront été supposés homos.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité